Pour la caisse commune, je suis d'accord, mais il ne faudra l'alimenter qu'au coup par coup, parce que si le "trésorier" la perd alors qu'on y a mis toutes nos économies, bonjour les dégâts...
Il y a quand même quelque chose qui me chiffone dans ce qu'écrit Aurélie. Si pour certaines démarches, je veux bien qu'on ait besoin de gens qui connaissent le pays (genre la négociation pour le transport), pour d'autres en revanche (le change d'argent), il suffit d'aller dans un bureau de change et voilà.
Par ailleurs, si effectivement il ne faut pas se considérer comme "des bons européens plein de bonnes intentions apportant le bien-être aux miséreux" (j'exagère volontairement), il ne faut pas tomber à l'inverse dans le panneau de la culpabilisation non plus, conduisant à tout payer aveuglément et à finir par être une vache à lait. Je dis ça, pas par refus a priori de payer le trajet entre Maghama et Nouakchott de nos hôtes, mais parce que je sais d'expérience que dans certains pays, on voit arriver les "touristes" ou occidentaux comme de potentielles tirelires ambulantes. Alors nous on arrive avec nos bons sentiments, notre envie de découverte, et on se rend compte que l'accueil n'est pas sur la même longueur d'onde..... bref tout ça pour dire qu'il faut toujours être vigilant et ne pas se voiler la face. Et donc ne surtout pas avoir de complexes à négocier les prix !! Parce qu'entre le prix pour un local et le prix pour un touriste, le rapport est souvent impressionnant. Payer un peu plus, oui ça ne me paraît pas scandaleux, mais quand la différence s'envole, il ne faut pas hésiter à casser le prix en 2 ou 3 avant de commencer la négociation, de façon à retomber sur des prix acceptables. Sinon d'une part on se fait gravement avoir, et ça a des conséquences sur ceux qui passent après nous, mais ça perturbe aussi le niveau des prix des marchandises en général, dont pâtissent aussi les locaux.
Voilà, c'est juste une sorte de mise en garde contre la naïveté qu'on peut avoir quand on part pour la première fois dans un pays moins riche que le nôtre, et que j'ai rencontrée moi aussi... mais ça se soigne à l'usage...
A bientôt