En + de tous ces conseils, pensez à prendre un portable par équipe et à nous communiquer le n° avant de partir1/ SANTE
AVANT DE PARTIR
Aller voir son médecin…Il est fortement conseillé d'aller voir un médecin. Des consultations de voyage se tiennent à votre disposition dans de nombreux hôpitaux : en général, il y a au moins un service de maladies infectieuses et tropicales dans chaque CHU. Internet :
www.sante-voyages.com.Ne pas oublier…- D’aller chez le dentiste. Attention aux dents creuses ou mal obturées.
- Votre carnet international de vaccinations (surtout pour la fièvre jaune si besoin).
- Les coordonnées de votre médecin ou du centre de médecine tropicale que vous avez consulté avant le départ.
UNE FOIS SUR PLACE, COMMENT NE PAS ETRE MALADEAttention : aucune personne n'est à l'abri d'un problème sanitaire. Il va falloir avoir du bon sens, faire ce qu'il faut en se gardant de trop en faire.
Le paludisme (la malaria)Le paludisme est la première maladie parasitaire mondiale : sans doute environ 2 millions de morts par an, dont la majeure partie en Afrique. Il est présent à travers toute l'Afrique Noire, et d'autant plus qu'il fait chaud, humide, et que les populations sont pauvres.
Actuellement, il n'existe aucun médicament capable de conférer une protection absolue contre le paludisme. C'est pourquoi il importe tout d'abord de diminuer le risque de contracter le parasite en diminuant le nombre de piqûres de moustiques (moustiquaire, répulsifs anti-moustiques, et vêtements recouvrant un maximum le corps).
Utiliser à bon escient des médicaments antipaludiquesIl y a actuellement le choix entre plusieurs schémas préventifs :
- La Savarine : à commencer la veille du départ, pendant toute la durée du séjour et les 4 semaines qui suivent le retour.
- Le Lariam : nombreuses contre-indications et limitations d’emploi ; attention, effets secondaires fréquents.
- La Malarone : Seul inconvénient : le prix est totalement libre et parfois très élevé. Avantage : il suffit de poursuivre le traitement pendant seulement 7 jours après le retour.
- L’armée française, et de plus en plus de civils, utilisent la Doxycycline, antibiotique très efficace contre le paludisme. Prendre un comprimé la veille du départ, pendant toute la durée du séjour et durant les 4 semaines suivant le retour. Très bon marché.
Bien se protéger contre les moustiques : vêtements longs, moustiquaires imprégnées et anti-moustiques puissants.
Les boissons- Essayez de consommer des boissons « industrielles » : eaux dites de source, limonades, boissons aux fruits ou au cola. Veillez à ce que ces eaux vous arrivent non décapsulées.
- Thé et café : pas de problème.
- Ne pas hésiter à faire faire des orgies de fruits frais pressés devant vous (oranges, citrons, limes...).
- Enfin, si vous êtes coincé en brousse, prenez l'eau que vous trouvez, mais ne la buvez qu'après action du comprimé antiseptique, environ 2 h (Hydroclonazone, Micropur® DCCNa ). Vous pouvez aussi la porter à ébullition ou la filtrer vous-même avec les filtres microbiens portables adéquats (type Katadyn).
- Ne pas oublier que, si une boisson peut être stérile, le verre ne l'est pas : rincez-le ! Pensez aussi aux glaçons, qui ne sont sûrement pas faits avec une eau stérilisée.
- Quoi qu'il en soit, il faut boire beaucoup, plusieurs litres par jour, sinon il y a risque de déshydratation et de colique néphrétique. S'il fait vraiment très chaud et très sec (désert), sur-salez votre alimentation, ou, au besoin, avalez régulièrement quelques pilules de sel.
L'alimentation- Les crudités posent un réel problème, pouvant être souillées par ce que nous appellerons pudiquement « l'engrais humain ». On peut donc attraper avec elles toutes les maladies de l'eau souillée. Que faire ? Soit on prépare soi-même la salade, en la lavant bien avec une eau propre ; soit on cuit le légume ou le fruit.
- Les viandes ne posent pas trop de problème. Il suffit de s'assurer qu'elles ne sont pas trop faisandées et surtout qu’elles sont bien cuites. L'idéal est un ragoût. Sur le plan sanitaire, c’est le mouton qui pose le moins de problème, et le porc qui en pose le plus.
- Pas de problème non plus pour les poissons de mer et d'eau douce, lorsqu’ils sont frais bien entendu.
- Les produits laitiers peuvent comporter un risque. Quel dommage de s'abstenir d'une calebasse de lait d'une vache sahélienne : c'est délicieux ! On peut en effet attraper tout un tas de méchantes maladies avec le lait. Mais on en trouve pasteurisé dans les supérettes des villes importantes. Même remarque pour les glaces, sauf si l’on est sûr qu’elles proviennent d’une industrie bien contrôlée.
- Un point qui est peut-être le plus important : avant toute manipulation d’aliment, SE LAVER LES MAINS.
- Enfin, quoi qu’il en soit, n’écoutez pas les voyageurs du dimanche qui, craignant l’alimentation locale, commencent à ingurgiter des antiseptiques intestinaux dès leur descente de l’avion. Ceux-là ne tarderont pas à être malades. En prenant ces médicaments à titre préventif, il ne font que fragiliser leur flore intestinale normale, laquelle, affaiblie, laisse le champ libre aux bactéries pathogènes.
Les baignades- Pas de baignade en eau douce stagnante : risque de bilharziose et autres parasitoses. En revanche, on peut se baigner au milieu d'un fleuve à grand débit car les parasites et leurs vecteurs ne prolifèrent qu'en eau calme. Au pire, pas de panique : dès la sortie, s’essuyer vigoureusement et surtout ne pas se laisser sécher. Et aujourd'hui, la bilharziose se soigne très bien.
Les animauxLes contacts avec tous les animaux sont à éviter, aussi sympathiques puissent-ils paraître.
UNE FOIS SUR PLACE, QUE FAIRE EN CAS DE PROBLEME1/ Vous rendre à l’hôpital le plus proche ou chez un médecin (éventuellement téléphoner à l’ambassade de France)
2/ Prévenir Mondial Assistance et donner les coordonnées du médecin qui vous a soigné. Ils se mettent alors en lien.
(Si besoin un rapatriement peut être organisé vers la France).
3/ Prévenir la Guilde et vos parents.
4/ Dans la mesure du possible, prévenir le partenaire local
Adresses utiles : => Ambassade de France à Nouakchott:- Tél.: 00 222 529 96 99.
- Fax: 00.222.525.69.38.
- Site web :
www.france-mauritanie.mr- Mail :
ambafrance.nouakchott-amba@diplomatie.gouv.fr=> Liste des hôpitaux : Appeller le médecin conseil de l'ambassade : Dr Hanna
Tel de l'ambassade de France en Mauritanie : (00 222) 529 96 99
Eventuellement se rendre :
- à la clinique CHIVA :
Tél. : 25 13 25
Fax : 25 34 35
E-mail :
chiva@mauritel.mr <mailto:chiva@mauritel.mr>
Adresse : TZ, Ilot A 54 Nouakchott
Gynécologie, pédiatrie, neurologie, rhumatologie, chirurgie médecine générale, analyses médicales, échographie.
- ou à l'hôpital CHEIK ZAYED.
UNE FOIS REVENU EN FRANCEN'oubliez pas de signaler au médecin que vous consultez de quel pays vous revenez : cela peut être vital. Continuez impérativement votre traitement contre le paludisme. Mais a priori, vous n'avez aucune raison d'aller consulter un médecin à votre retour.
2/ SECURITEIl est impératif :
- de respecter les règles, les coutumes et les religions du pays.
- de ne pas arriver en pays conquis ni d'exhiber ses richesses autour de soi. Achetez une pochette à glisser sous le tee-shirt pour vos valeurs et votre passeport.
- de respecter les indications données par les locaux chez qui vous logez (ou bien par le partenaire) : ce qui est autorisé aux locaux ne l’est pas nécessairement pour vous (se promener la nuit ou dans certains endroits par exemple).
Location d'un véhicule : Il est préférable de s'adresser à une agence de location plutôt qu'à un particulier. C'est sensiblement plus cher, mais tellement plus sûr ! Ne pas louer sans chauffeur. Ne jamais payer la totalité d'avance.
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