CR VIE DURABLE

Etaient présentes à la réunion, pour la mission VIE DURABLE :

• Août 2007
o Estelle Lesbec : elesbec@yahoo.fr
o Mallory Socquet : mallo.soc@hotmail.fr
• Septembre 2007
o Hélène Flambard : helene.flambard@hotmail.fr
o Sophie Savoie : sofysav@hotmail.com



La réunion s’est déroulée en deux parties : un premier échange avec Véronique Demont, coordinatrice des missions concernant toutes les informations administratives et liées au bon fonctionnement de la mission. Une intervention de Ombeline, ancienne de Dassa, rejointe par Lou, lesquelles nous ont présenté le contexte de la mission, donné des informations pratiques et répondu à l’ensemble de nos questions.

Je vous propose la synthèse suivante :


1. AVANT DE PARTIR

o Les chefs d’équipes doivent être identifiées au plus vite de façon à prendre contact avec le partenaire local. Elles assisteront à la réunion du 16 Juin 2007 dans les locaux de la Guilde.
o Ne pas oublier le passeport, le Visa. Pour le visa, se rendre à l’ambassade avec 35 € en liquide IMPERATIVEMENT. La possibilité d’un visa humanitaire à 20 € a été mentionnée. L’ensemble des informations relatives à la démarche administrative se trouve sur http://www.ambassade-benin.org/article3.html
L’adresse est la suivante :
(9h30-12h30)
89 rue du Cherche Midi
Paris 6eme
Tel : 01.42.22.31.91.

o Mettre a jour les vaccins Fièvre Jaune, Méningite, Hépatite A et B, Tétanos Polio.
o Prendre RDV avec son médecin traitant pour attestation médical et prescription d’un traitement anti-paludéen. Concernant le débat Malarone/Lariam, voir avec son médecin.





L’idéal serait d’assurer un lien entre Août et Septembre. Nous pourrions nous communiquer par mail les infos concernant la mission (contacts avec le partenaire, besoins du public, etc.). Entre le retour de l'équipe d'août et le départ de l'équipe de septembre, il y a un laps de temps de quelques jours dans lequel une rencontre est souhaitable pour assurer le relais.


2. QUOI PRENDRE DANS SA VALISE

Nous avons le droit sur Air France à DEUX bagages de 23 kg max chacun, plus un bagage à main pour mettre en PARTICULIER :
o Carnet de vaccination international sans lequel nous ne pouvons entrer sur le territoire ;
o Sprays anti-moustiques ;
o Pastilles Micropur ET/OU Aquatabs ;
o Du sirop pour accompagner l’Aquatab (1/2 h mais un léger goût de javel)
o PQ (beaucoup). Sur place il sera difficile à trouver ;
o Du long en bas, pour des raisons culturelles et liées aux moustiques. Jupes longues, pantalons en lin…et des marcels en haut. Pourquoi Marcel ? Car l’échancrure est de rigueur…
o Ne pas oublier une petite laine pour le soir ;
o Une paire de chaussures fermées et montantes, type Converse, de façon à pouvoir randonner dans les plaines de Dassa. La tongue s’achète sur place, si vous ne craignez ni le plastique, ni la peau de chèvre ;
o Tapis de sol ;
o Sac a viande (type housse de couette) ;
o Moustiquaire à imprégner. Le conseil d’Ombeline est de l’acheter à l’adresse suivante : Grande Armée Tropique, 30 avenue de la Grande Armée, 75017 Paris. Il s’agit d’une moustiquaire pour deux personnes a 25 € ;
o Une trousse de secours pour l’équipe ;
o Sa mini trousse : smecta, immodium, une seringue stérile ;
o Lampe torche car les pannes d’électricité sont fréquentes.
o Le portable et MP3 ne sont pas nécessaires.

Attention au nouveau règlement des aéroports sur le contenu des bagages à main.


3. UNE FOIS SUR PLACE

o Le partenaire vient nous chercher à l’aéroport. L’idéal est de bien se renseigner quant à l’identité de la personne qui vient nous chercher afin de ne pas commettre d’impairs. Nous logeons la première nuit à l’hôtel, tenu par des sœurs. Prévoir 3000 FCFA( 30 francs) pour la nuit. Il est possible que l’on nous demande de payer la nuit de l’accompagnateur, donc essayer d’avoir l’info auparavant.
o Le trajet entre Cotonou et Dassa s’effectue en taxi brousse, pour une durée de 4h environ. Je vous laisse découvrir le taxi brousse !!! Frissons, fous rires, et rencontres garanties… Un trajet de 150 km : 2.300-2.500 FCFA max.

o Nous sommes logés dans une maison en dur, avec salon et deux chambres ; les fenêtres sont grillagées. Nous découvrirons le complément sur place, car Bénin Vie Durable est une première en 2007.
o Possibilité d’acheter des cartes téléphoniques, et de nombreux centres d’appels.
o Les déplacements s’effectuent en ZEM( ???!!!)…J’ai donc creusé et vous propose l’article suivant :
Les "Zemidjain", pollueurs mais nourriciers
Les taxi-motos au Bénin ont souvent été accusés de contribuer à la pollution de l'environnement, mais n'oublions pas qu'ils font vivre de nombreuses familles dans ce pays.
Pour aller au travail, au marché, à l'école, les béninois, utilisent les moyens de transport les plus rapides et les moins coûteux : les Zémidjan, ces taxis-motos polluant et qui pullulent dans tout le pays. Zémidjan signifie, « prends-moi vite » et ce nom a été attribué à ces taxis-motos pour leur souplesse et leur rapidité dans la circulation intense qui se remarque dans la ville de Cotonou, capitale du Bénin. Tous les gens qui sont pressés de partir sur leurs lieux de travail, aux marchés, aux rendez-vous importants, empruntent ce moyen de transport. Le développement de cette activité est la conséquence du chômage des années 1980 pendant lesquelles une grande partie du personnel de la fonction publique en Afrique de l'Ouest, ne parvenait pas joindre les deux bouts à la fin du mois. Ils avaient décidé de faire "l'extra muros" (cumul des fonctions) pour parvenir à vivre.
Ces taxis-motos sont visibles dans toutes les villes de l'Afrique de l'Ouest, de Cotonou, à Yaoundé au Cameroun, de Lagos au Nigeria, à Lomé au Togo. Il existe plus ou moins trente milles taxis-motos dans la seule ville de Cotonou et le tarif pour les déplacements interurbains est abordable pour l'ensemble de la couche de la population urbaine ; le tarif interurbain est de 150 francs CFA par personne et le chiffre d'affaire journalier peut varier entre 2500 FCFA et 3000 FCFA, soit 2 dollars US ce qui est nettement supérieur au salaire moyen journalier d'un cadre de la fonction publique ou du secteur privé.Mensuellement, les chauffeurs propriétaires des taxis-motos gagnent 90.000 FCFA et les taxis en location perçoivent la moitié de ce revenu soit 45.000 FCFA parce que le tarif mensuel de location d'un taxi-moto, est de 45.000 FCFA. Le revenu de ces taxis-motos est largement supérieur au salaire mensuel d'un cadre d'une société privé qui gagne en moyenne, 80.000 FCFA soit 240 dollars US par mois. Les revenus issus de ce mode de transport, permettent de nourrir, de soigner sa famille et de supporter les frais scolaires des enfants.
Cependant, la présence de ces taxis-motos dans la ville de Cotonou, a augmenté le taux de CO2 ce qui est nuisible pour la santé de nombreux habitants de la ville : plusieurs cas de toux et de bronchites sont signalés dans les hôpitaux de la Capitale. Le Gouvernement, à travers la mairie, avait instauré une taxe de 20 FCFA par journée de travail pour créer des petits garages destinés à faire la vidange régulière des moteurs afin de diminuer la fumée provoquée par ces taxis-motos dans la ville.

o L’idéal est de négocier un ZEM attitré avec heure et tarif fixe, pour les trajets quotidiens.
o Pour la mission de Dassa, Aurélienne, la femme du partenaire local se proposait de cuisiner. Cela reste une option pour le soir mais l’idéal est de budgéter les repas et d’aller dans des restos locaux le midi. Le coût d’un repas est de 150 à 200 FCFA avec des spécialités locales a base de pâte de mais.
o Le linge est lavé et séché sur place sans soucis. Achat de lessive sur place.
o A visiter : collines de Dassa, village Peule.
o Bien penser 72H avant le départ à confirmer son retour.


4. ARGENT

o L’argent se change à l’aéroport ou à l’arrivée. La monnaie est le Franc CFA : 1 ancien franc = 100 FCFA.
o Prévoir environ 200 € en budget moyen pour le séjour.
o Attention cependant à la valeur relative de cette monnaie. Cela rejoint l’idée de ne pas effectuer de transactions en public, et n’avoir sur soi que le minimum (bijoux et argent statut quo). Un bon référentiel est le salaire moyen qui est de 40.000 FCFA par mois.
o Pendant le séjour, l’idéal est de faire une caisse commune pour les dépenses de transport et de nourriture.


5. COMPORTEMENT

o Garder à l’esprit que nous sommes sous la tutelle d’un partenaire local.
o Rester discret quant à nos préventions européennes : spray anti moustiques, anti-paludéen, purification de l’eau.
o Préserver notre lieu de vie de toute visite qui pourrait se transformer en squatt. Vols attention.
o L’idéal est de goûter à un maximum de mets, dans la mesure ou vous le sentez…Les viandes sont bien cuites, les légumes a consommer sans la peau et cuits si possible. Abusez d’oranges et ananas.
o Ne pas boire d’eau non traitée et savoir décliner une offre en ménageant la susceptibilité de l’interlocuteur « nous ne sommes pas habitués et risquons d’être malades… »
o Ecouter et Dialoguer !!!




6. A QUELS BESOINS POUVONS NOUS REPONDRE

o La mission consiste en du soutien scolaire et l’animation de causeries autour de thème liés à l’hygiène. Le contenu reste à préciser avec le partenaire. Les week end sont libres.
o L’idéal est de définir avec le partenaire local, les besoins en matériel de l’ONG, auxquels nous pouvons répondre.
o Des fournitures scolaires ne sont jamais en trop : papier, scotch, ciseaux, crayons ;
o Supports coloriage et chant ;
o Ballons, corde à sauter ;
o Médicaments : pas d’antibiotiques cependant et a confirmer auprès de la Guilde.
o Livres : l’idéal serait de récupérer des œuvres Béninoises au programme :
o Sous l’orage de Seyou Badian (Mali), avec pour thème central la condition de la femme
o Les Bouts de bois de Dieu d’Ousmane Sembène (Sénégal)
o L'Aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane (Sénégal)
o La Perle Noire (BD ??)
o Un piege sans fin d’ Olympe Bhély-Quenum (Benin)
o Candide de Voltaire
o Batouala de René Maran (France)
o CD et cassettes : Lorie etc…
o Chaque don est effectué à l’ONG et non aux enfants directement. Ceci afin d’éviter toute dérive, créer un sentiment d’injustice et tout amalgame avec le Blanc Cadeau.

7. EN CAS D’URGENCE

o Nous sommes assurés par Mondial Assurance, qui prend en charge rapatriement etc…Un numéro est donc a composer en cas d’urgence de façon a être identifié en qualité d’assuré et orienté vers les services adéquats.
o Un numéro d’urgence Guilde nous sera de même fourni si URGENCE. Veillez à ce que ce numéro ne soit pas l’objet d’un Abus Parental !!!


8. LE RETOUR

o Nous devons rendre un rapport de mission à rédiger par équipe.
o De nombreuses questions vont se poser à nous et il est conseiller de dialoguer au sein de l’équipe pendant et après.